Il y a de bonnes raisons de croire que le marché restera prometteur.
1. Capitaux importants disponibles
Actuellement, il existe encore sur le marché de nombreux acteurs (concurrents, fonds private equity, family offices, candidats MBI) à la recherche d'opportunités intéressantes.
Il y a beaucoup de trésorerie « en attente » d’être investie dans des entreprises. La recherche de rendements plus élevés est réelle. En outre, la reprise d'une entreprise est relativement intéressante compte tenu des faibles taux d'intérêt lors d’un financement.
On ne peut exclure, étant donné la crise sanitaire, que les banques fassent preuve d'une certaine prudence et demandent une contribution propre plus élevée ou des garanties supplémentaires. Tout dépend bien sûr de la réputation du candidat acheteur auprès de la banque.
2. Le nombre de cédants est en augmentation
Depuis plus de 10 ans, le gouvernement mène des campagnes pour sensibiliser les chefs d'entreprise des PME à la nécessité de réfléchir très tôt à la succession de leur entreprise. Les statistiques démographiques montrent que le nombre de chefs d'entreprise ayant atteint l'âge de la retraite continuera d'augmenter dans les années à venir.
Vendre son entreprise lorsque l’on se sent encore bien (attitude positive et dynamique) et que son entreprise se porte bien (excellents résultats, croissance) est la solution la plus judicieuse.
La crise sanitaire incite certains dirigeants de PME à vendre leur entreprise plus tôt que prévu. Cette crise pourrait être la crise de trop. Ne laissez pas les choses en arriver là.
3. Les prix sont-ils bons?
Concernant les PME belges, rien n’indique actuellement une baisse des prix au cours de l’année écoulée. Cependant, si la crise sanitaire a eu un impact majeur sur l'entreprise, ce n'est certainement pas le bon moment de la vendre.
En revanche, beaucoup d'industries et de secteurs sont parvenus à se maintenir ou ont connu une forte croissance ces dernières années. Pour ces entreprises, il n'y a donc aucune raison qu'il y ait un impact sur leur prix de vente ; bien au contraire, puisqu’elles ont pu prouver leur résistance à la crise.
En résumé, si votre entreprise n'a pas ou peu souffert de la crise actuelle et que vous voulez éviter que 2022 soit l'année de trop, les conditions du marché sont propices à une transmission réussie. Il est d’ailleurs fort probable que plusieurs candidats-acquéreurs se présentent et fassent une offre de prix intéressante pour le rachat de votre entreprise.