Dans le Benelux, les chiffres montrent une tendance similaire, avec 217 opérations pour un montant de 18,8 milliards d'euros. Cette valeur a été multipliée par quatre par rapport au premier trimestre de l'année dernière.
La rapidité avec laquelle le marché des acquisitions d’entreprises s'est rétabli est assez surprenante. « L'année dernière, à la même époque, nous étions dans le marasme", déclare Koen Dejonckheere, CEO de la Gimv. "Avec la reprise économique, les entreprises peuvent à nouveau faire des prévisions fiables et ont une visibilité sur l'évolution de leurs activités". Il s'agit d'un facteur important pour ceux qui veulent reprendre une entreprise.
De plus en plus de liquidités affluent dans les fonds de capital-investissement. Les fonds de pension placent des sommes importantes de liquidités dans l'espoir d'obtenir de rendements plus élevés pour assumer leurs obligations en matière de pension. En outre, des sociétés de financement spécialisées aident les repreneurs à obtenir des fonds à des conditions avantageuses.
L'industrie est également en mouvement, sous l'impulsion des stakeholders. « L'ensemble de l'économie doit devenir plus verte et plus durable, ce qui entraîne des investissements. Le développement durable signifie également des lignes d'approvisionnement plus courtes. Les entreprises investissent à nouveau dans des outils de production locaux. Ils sont moins dépendant des produits chinois à bas prix", explique M. Dejonckheere. »
Ces trois facteurs - une visibilité retrouvée, des liquidités abondantes et la transformation industrielle - ne feront qu'augmenter le nombre de transactions.
Source: De Standaard